Programmes

Le Programme des services juridiques vise à lutter contre l'ignorance juridique des femmes et contre les violences multiformes à leur égard.
· Plus de 800 parajuristes (adultes et jeunes) femmes et hommes formés œuvrant à la vulgarisation du droit et à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ;
· Six (06) Centres d'écoute et d'assistance juridique aux femmes et filles victimes de violence qui reçoivent en moyenne 1500 cas par an ;
· Un fond documentaire assez significatif sur les droits des femmes (plus de cent outils de formations et de sensibilisation publiés : femmes togolaises, aujourd’hui et demain ; revue des violences faites aux femmes en milieu hospitalier…; guides juridiques relatifs aux droits des enfants, au mariage, au divorce, aux droits successoraux ...
. 737 nationalités, 874 jugements supplétifs établis et des consultations juridiques et médicales gratuites lors des foires aux droits de la femme et des journées portes ouvertes.

Le Programme d'Education Civique pour les Femmes (PECIF) œuvre pour la participation significative des femmes dans la vie publique et politique.
· Plus de 600 femmes et jeunes filles formées sur le leadership politique et la gouvernance locale depuis 2007.
· Près de 20 partis politiques et 15 associations sont impliquées dans des projets de formation à la citoyenneté.
· Près de 330 éducateurs/éducatrices et internautes de paix formés et œuvrant lors de la période électorale de 2015 à la préservation d'un climat de paix et de non-violence.
· Des outils de formation et de sensibilisation variés sont produits sous diverses formes : autocollants, CD audio et vidéo, affiches, prospectus notamment la production en français, Ewe et Kabye du livret Homme ou Femme, la vie de la nation c'est mon affaire (publié en quatre éditions déjà)
· Mise en place d'un mécanisme de veille et d'alerte des femmes pour des élections apaisées en 2015.
· Contribution au dialogue politique et partie prenante à l'Accord Politique Global (APG).
· Des femmes rurales sont formées en leadership et dirigent les CDQ et CVD.

Le Programme socio-économique vise l'amélioration du statut social et économique de la femme ; il comporte deux volets.
Autonomisation économique
· 205 femmes et jeunes filles entrepreneures ont été formées en matière de libre circulation des biens et des personnes, en gestion et marketing pour le développement de leur entreprise.
· cartes d'identité nationales établies à 170 femmes et jeunes filles commerçantes pour faciliter leur mobilité dans la sous région ouest africaine.
· 34 agricultrices sont formées parajuristes : elles vulgarisent les droits des femmes, font le plaidoyer pour l'accès à la terre et sont encadrées en techniques culturales.
· 211 femmes ont eu accès à la terre, 1530 femmes au crédit, 533 femmes aux engrais, 25 femmes à des cannes planteuses, 31 femmes à des machines égreneuses, 8 femmes à une bâche de séchage, et une des coopératives à Agotové dispose d'un magasin de 10 Tonnes et d'une décortiqueuse dans la région des plateaux.
· 231 femmes ont bénéficié d’une formation et d’un appui financier pour relancer leurs activités génératrices de revenus.

Statut social de la femme (promotion de la santé maternelle et infantile)
· 18 plateformes de dialogue communautaire ont été installées dans 18 districts sanitaires pour des actions contre les violences et la mortalité maternelle et infantile.
· 230 professionnels de santé ont été formés sur l'amélioration de l'accueil et de la qualité des soins de santé et l'accompagnement psychologique, juridique et médical des femmes victimes de violences.

Le Programme des jeunes permet de renforcer les capacités des jeunes filles et jeunes garçons sur les thématiques telles que le leadership, la culture de l'excellence, l'entrepreneuriat ou encore la culture de la paix et de la non-violence. Ces jeunes formés comme parajuristes sont chargés de sensibiliser leurs pairs dans leurs communautés. 1300 Jeunes filles et garçons ont participé à ce programme depuis 2009.
- 15 clubs d’autonomisation des filles et 3 clubs des garçons pour le changement créés dans 10 établissements scolaires de la région maritime.
- 5 clubs ODD mis en place dans 5 établissements scolaires de Lomé.