Kpalimé : Formation des formateurs issus des ODDH sur les mécanismes de protection des droits de l'Homme

L’année 2023 suit son cours entre activités de sensibilisation, formations et renforcements de capacités des différentes cibles.

Après la région maritime la semaine passée, c’est au tour de la région des plateaux d’accueillir le GF2D pour l’atelier de formation des formateurs issus des ODDH sur les mécanismes nationaux, africains et onusiens des droits de l’Homme en partenariat technique avec la CTDDH.

Inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains » financé par l’Ambassade des USA au Togo, cet atelier de formation se veut outiller 25 organisations de défenseurs des droits humains, issues des 5 régions du Togo et du Grand District de Lomé. Durant 05 jours, des experts notamment Dr Aimé ADI (Expert de droits humains, Amnesty International), M. Yao AGAMA (Commission Nationale des Droits de l’Homme), Juge Awoussi TCHABODE (Substitut de Procureur au Tribunal de Grande  Instance de Lomé), M. Benjamin HOUNTON, Mmes Frederica DONATI et Yaye BA (Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme HCDH)… ont eu à entretenir les participants sur les mécanismes nationaux, africains et internationaux des droits humains à travers des partages d’expériences, simulations de cas, exercices pratiques afin de leur permettre de bien assimiler les différents modules.

Cette activité de renforcement de capacités a pour finalité la mise en place d’un pool de formateurs outillés et habiletés à dupliquer la formation et faciliter la saisine des procédures spéciales des droits de l’homme par les OSCs.

L’atelier de formation des formateurs a également offert l’opportunité aux initiateurs de procéder au lancement du projet en présence du ministère des droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République, des autorités locales et de l’ambassade des Etats Unis au TOGO. Le projet s’inscrit dans une logique de promotion et protection des droits humains, initiative que salue la mairie Kloto 1. Il s’agit d’une contribution des organisations de la société civile au respect des engagements pris par l’Etat en ratifiant des instruments juridiques internationaux et régionaux y compris ceux relatifs aux droits catégoriels.  

Il est envisagé dans le cadre du projet le renforcement de capacité de 210 organisations de la société civile, de 210 autres acteurs intervenant dans la prise en charge des violations des droits humains. Tous ces acteurs vont travailler en synergie pour lever les défis au respect des droits humains pour tous, notamment pour les groupes vulnérables et marginalisés qui continuent de faire face aux effets néfastes des pratiques et normes sociales discriminatoires.