« Projet d’Amélioration de l'accès aux services de qualité et protection des enfants et des femmes exposées au risque de violence et d'exploitation »
De Septembre 2023 à Février 2024, ledit projet mis en œuvre par le GF2D en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance a couvert 16 communes des régions des savanes et centrale au Togo.
Ce projet a regroupé plusieurs activités dont ateliers de renforcement de capacités, journée d’échange, prise en charge psychosociale et médicale des victimes de violences, émissions radio, sensibilisation de masse …
Couvrant 14 communes dans la région des savanes notamment (Cinkasse 1 - Cinkasse 2 - Tône 1 - Tône 2 - Tône 3 - Tône 4- Kpendjal Ouest 2 - Kpendjal 1 - Kpendjal 2 - Kpendjal Ouest 1- Oti 1- Oti 2- Oti Sud 1- Oti Sud 2) et 02 communes de la région centrale ((Tchamba 1 et Tchaoudjo 1), ce projet mis en œuvre a eu pour cibles directes d’une part les parajuristes, les acteurs communautaires, chefs traditionnels et religieux, enseignant.e.s et d’autre part les jeunes scolaires et extrascolaires, les personnes handicapées et les déplacés.
Ces différentes cibles ont été outillées sur les notions sur les droits humains, le vivre ensemble, l’art de communiquer, la typologie des violences, la lutte contre les VBG y compris les abus et exploitations sexuelles, la cohésion sociale, la consolidation de la paix, l’accueil, l’écoute et la prise en charge psychosociale des victimes.
Il a été mis en œuvre un total de 32 ateliers dans les différentes communes et ayant permis de toucher 168 parajuristes, 96 enseignants, 34 chefs traditionnels, 29 déplacés, 21 élus locaux, 20 chefs religieux, 40 membres des comités de développement local, 250 jeunes scolaires, 164 jeunes extrascolaires …
Ensuite grâce aux activités de sensibilisation dans les communes sur les VBG, les mécanismes de prise en charge, la prévention des conflits menées par les jeunes et les acteurs, il a été touché plus 40000 personnes.
Notons qu’il a été mis également en place trois centres d’écoute humanitaire notamment à Timbou, Borgou et Takpamba en vue de la prise en charge des victimes de violences surtout dans le contexte de crise sécuritaire qui sévit dans la région.
A l’issue de ces ateliers de renforcement de capacités, les centres d’écoute de la région ont eu des dotations pour la prise en charge psychosociale des victimes et survivantes de violences.
Il a également été noué un partenariat avec les directions préfectorales de la santé de 06 districts pour la prise en charge médicale des victimes à long terme. Ces directions préfectorales ont été doté des lots de médicaments indispensables dans la prise en charge des victimes et également d’une enveloppe financière. A côté de cela, les directions préfectorales de l’action sociale et les regroupements des personnes déplacées ont été doté de vivres et non vivres afin de renforcer leur résilience dans cette période de crise sécuritaire.
À l’endroit des jeunes, les directions ont été dotées de kits d’outils de divertissement notamment les ballons en vue de contribuer à l’épanouissement de ces jeunes au travers les activités de détente.
Les animateurs des centres d’écoute sont désormais outillés pour une prise en charge holistique des victimes et continueront de mener des actions d’information des communautés quant à leur travail.